Apocalypticodramatic
{Refrain:}
Apporte-moi mes cachets
Serre bien ma camisole
Accèle encore le son de ta voix
Ma techno-délire psychédélique
Apocalyptico-dramatique…
Sirènes obsédantes
Métal hurlant, plastique qui résonne
Aux arcades d'acier de l'oreille
Entartrée par ton ouïe déficiente
Des éclairs choppent tes yeux au hasard
Les lasers t'étranglent et t'enfoncent leurs dards
Cette nuit sucera ma sève
Moi je m'en fiche, je "rave"
{au Refrain}
C'est le grand rassemblement
C'est la fête ou la teuf des Grands
Aux yeux écarquillés, aux pupilles dilatées
Et aux cœurs dressés
Par le battement de coeur
Qu'elle te prend sans savoir
Ton pauvre coeur qui n'en peut plus
De ne plus pouvoir respirer
Eh toi p'tit con!
Qu'est-ce que tu fais là?
Dis-moi p'tit con
Tu viens franchir le pas?
Mais t'ignores le parfum
Enivrant, obsédant
Qui te couvre d'ivresse
Te transforme en détresse
Et peut faire de ta soirée
Comme une éternité à crier
{au Refrain}
Mais au nom de la vie d'ces quelques uns
Qui sont restés bloqués sur ton drôle de chemin
Au nom de mon ami malade
Qui hurle au fin fond d'son hôpital
{au Refrain}
Babylone
Le ciel se voile
Les glaciers transpirent
Babylone
Plein de gasoil dans nos poumons
Quand on respire
Dans Babylone
Bruits d'aéroplane
Qui t'empêchent de dormir
Alors tout le monde se came
Pour pouvoir s'évanouir
Jouir sans entrave
Dans son travail et vieillir
Mourir au volant d'une Safrane
Et de quelques loisirs
{Refrain:}
Je me tire
Babylone
Je me tire
Faut que je respire
Je me tire
Babylone
L'argent coule à flot
Les architectes construisent du beau
Babylone
Trois, quatre clodos
Moyenne par station de métro
C'est trop dans Babylone
La violence anormale
Te pousse à ne plus sortir
Entre les flics leurs armes
Ceux qui frappent pour se divertir
Tire-lui une balle
Ce mec là t'a fait souffrir
Ta vengeance est normale
L'Etat ne peut pas l'accomplir
{au Refrain}
Ferme bien ta voiture
Change régulièrement tes serrures
Babylone
Cherche bien la verdure
Elle se fait rare ça c'est sûr
Dans Babylone
Et si par malheur il fait chaud
Ne sortez pas vos marmots
L'échappement de vos autos
Les condamne aussitôt
Les politicos s'enflamment
Sur la réforme du vélo
Pendant qu'Elf fait sa campagne
Sur le grand prix de Monaco
{au Refrain}
Et même si quelque part je t'aime
Autant que j'ai la haine
C'est qu'entre chacals et hyènes
J'ai trouvé des âmes humaines
Dans Babylone
Malheureusement pour toi
Je les emmène avec moi
Regarde-nous une dernière fois
Car cette fois on s'en va
Tu nous feras pas croire mon gars
Qu'on est des fous sans foi ni loi
C'est juste qu'entre nous et toi
Il y a la nature qui est là
On se tire!
Ballade en forêt
2003
Eh, j'crois qu'j'ai besoin d'un peu d'air frais
D'une ballade en forêt, j'sais plus trop c'que j'fais
La vie use
Eh, j'aime pas du tout c'que j'fais, mais bon j'ai une bonne paye
J'suis un homme mûr, j'ai des mômes, une voiture
Eh, tu sais mon choix est fait, j'peux plus revenir en arrière
Tu parles d'une carrière dans une firme planétaire
Eh, j'fais partie des gens qui gagnent leur argent sur notre atmosphère
Eh, j'fais partie des gens qui gagnent leur argent sur l'asthme de leurs enfants
Eh, j'crois qu'j'ai besoin d'un peu d'air frais
D'une ballade en forêt, j'sais plus trop c'que j'fais
La vie use
Eh, j'aime pas du tout c'que j'fais, mais bon j'ai une bonne paye
J'suis un homme mûr, j'ai des mômes, une voiture
Eh, après tout j'ai choisi, ainsi va la vie et le monde vieillit
Eh, dans trois ans c'est la retraite, j'sauverai pas la planète
J'vais pas m'prendre la tête, pas m'prendre le tête non
Eh, j'fais partie des gens qui vous laissent un futur avec emmerdement
Et tonnes d'ordures
Moi, j'fais partie des gens qui vous laissent un futur bourré d'armement
Au minimum d'air pur
Eh, faut pas compter sur moi, j'ai raté ma jeunesse, j'profiterai d'la vieillesse
Eh, faut pas compter sur moi, dans c'bordel y a plus qu'toi, dans c'bordel y a plus qu'toi
Eh, toi t'es celui qui rêve, je t'envie, j'en crève, que ma vie est triste!
Que la vie est triste!
Eh, je sais pas combien tu es, j'te laisse mes regrets et mon amertume
Parce que moi, j'fais partie des gens qui ont vécu grassement, qui t'laissent un héritage
Parce que moi, j'fais partie des gens qui ont traversé les temps sans faire de sentiments
Et après, et après, et après, et après…?
C'est du roots
Kif à donf raggamuffin ruba dub
Style et ses ridims
Inspiré par tant de couleurs
Je m'imagine
Une vie stylée pour tous les
Frérots et frangines
Qui ont tellement évolué
Et ont oublié leurs racines
C'est peut-être pas une solution
Mais je crois savoir ce qu'il nous faut
Nous faut?
C'est peut-être pas la solution
Mais je crois savoir quel est le mot
{Refrain:}
C'est du roots man, roots qu'il nous faut
C'est du roots woman, un retour aux racines
C'est du roots man, roots qu'il nous faut
C'est du roots qui dit roots woman
Un retour au tempo
Le progrès intégré à ton gré
A ton gré?
Ne cesse de voiler ce que tu es en vérité
Une espèce animale
En voie de disparition
Qui a peut-être encore une chance
Si elle se pose les bonnes questions
Mais c'est pas sur Num c'que tu dis
Non c'est pas sur mon p'tit
Guizmo mon p'tit Mali
Mais c'est pas sur Num c'que tu dis
Oui mais au fond de moi j'entends ce mot
{au Refrain}
Ragga!!
Racine famine sont des mots un peu has been
Pour tout ceux qui acceptent le Babylone ridim
Mais dans tout ça la musique il faut qu'elle s'implique
C'est pourquoi Tryo se lève et fait un peu de politique
C'est peut-être pas une solution
Mais je crois savoir ce qu'il nous faut
Nous faut?
C'est peut-être pas la solution
Mais je crois savoir quel est le mot
{au Refrain}
Ça y est c'est fait
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Manu:
Qui a dit qu'l'argent
Ne fait pas le bonheur
(Qui ça?)
Depuis qu'j'en ai j'ai plus de problèmes de cœur
J'ai fait comme Barclay,
J'ai sorti ma Harley
J'me suis payé le top model dont je rêvais
J'ai un contrat de mariage en bonne et due forme
Trois fois par semaine elle se donne à son homme
Même si j'suis un vieux croûton
Même si j'ai plus d'erection
Ma femme avec passion arrive à jouïr sur mon pognon
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
Les mêmes que moi on s'est rencontré à Neuilly
On vit la superficie de l'échange
Tout va bien dans nos vies on n'en parle pas
Ça nous arrange
Mes amis sont là pour me rappeler ma place
En cas de baisse de moral
C'est chez mon psy que j'me déplace
J'lui lache quelques liasses
Pour m'sentir mieux dans mes godasses
J'assume ma dépression
Depuis qu'j'ai du pognon
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Guizmo:
Ça y est c'est fait
J'ai une famille
Avant j'n'étais qu'un pauvre chien dans un jeu de quilles
Tranquille l'argent pour retrouver des parents
Qu'avaient renié c'que j'etais pendant vingt ans
Maintenant qu'la famille est là pour me soutenir
J'ai plus de souci à me faire pour mon avenir
Un père, une mère, une frangine, un frère
Et l'assurance-vie qu'j'leur lègue si on m'enterre
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
Ça y est c'est fait
J'ai un vrai copain
Il s'appelle Tobby, c'est mon ami et c'est un chien
Pour lui aussi j'ai mis le prix
Cinq mille plus les vaccins
Il n'en a pas conscience et c'est pour ça qu'j'l'aime bien
Bien qu'ce soit pas une science il est très doué pour les calins
Et quand on y pense, c'est une valeur du genre humain
Etre aimé, pour autre chose que des billets
Il m'a fallu un chien pour comprendre que ça existait
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Ça y est c'est fait
J'ai des amis
J'ai fait des frais
Oui oui pour les avoir
Mieux vaut tard que jamais
J'y ai mis le prix
J'ai des amis
Cinq sens
{Refrain:}
Peu importe la direction où je vais
Le vent me porte en toute aisance
Me dirige
Depuis l'enfance vers cet acte de conscience
Cinq sens!
Oui!
J'ai entendu ce qu'il m'ont dit
J'ai rit!
Ne fais cela, ne fais pas ceci
Prends pas la direction des MC
Oui mais moi j'y suis, oui!
Oui!
J'ai entendu tous ces peignes-culs
Les mêmes qui
Te regardent dans la rue
Vu leur vie virulente de mépris
J'ai compris l'importance de l'ouïe, oui!
Oui!
En entendant ces gens j'ai compris
La connerie des incompétents de la vie
J'attends maintenant le changement
Vu l'émission de vos télévisions
Qui d'un vent violent tue les valeurs de vos nations
Vu!
Vu que personne ne fait rien
Vu que j'les vois moi, en vivant vainement
La vie virtuelle à laquelle je tend
Vu!
Les visionnaires à deux francs
Qui tuent tout ce qui peut avoir l'air de vivant
Vanité et valeur ou sentiments
Vont guider ces vipères à piquer
Leurs enfants qui veulent goûter…
L'épanouissement de plus près
Le goût de la vie qui dit qu'un enfant joue
Et ne doit pas travailler
Dégoûter de voir les droits d'l'enfant
Baffoués par tous ces PDG
Qui s'ils le pouvait f'rait bosser les nouveaux-nés
Touché!
Pour toucher de près voire de plein fouet
Ce système que je hais
Je sais que mes mains et c'que j'en fais feront
Fléchir les fous furieux et vieux!
Fini les fainéants
Qui freinent nos élans
En affamant le peuple et ses enfants!
Nous allons les fumer
Avec nos phrasés, pour mieux les toucher
Mais pas de sang! Pas de sang!
Sens!
Les mauvaises odeurs du temps qui
Te font te poudrer le nez au lieu de vivre autrement,
Puissant l'odeur des éléments
La vérité si j'mens
Et tu m'entends, jamais j'te parlerai différement.
Parole d'honneur
Mille langages pour quatres couleurs
Jaune blanc black beur,
L'unité est dans nos cœurs
Et meurt, le pourri de dictateur
Qui donne une sale image aux paroles des sages
La rage en nous se contrôle
Elle traversera la terre par les deux pôles
Et pour ça on pense…
Avec nos cinq sens
{au Refrain}
Cogema
C – O – G – E – M – A
Nanananana nonono nananai
C – O – G – E – M – A
Nanananana nonono nananai
Adolf Nucléaire existe, il est français
Ça finit par un A, ça commence par un C
Ces enfoirés là exportent à l'étranger
Des tonnes de déchets plus ou moins irradiés
Et quand à la Hague on fait des vagues
Dans l'Mont Oural, il se passe que dalle
On y observe du monstre humain
D'une génétique du corps humain
Les rivières sont devenues des cimetières
Quant à la mer, elle… elle digère!
La COGEMA aime l'environnement
Elle fait des dons une fois par an
La COGEMA aime l'environnement
Elle fait des doooooooooons
La COGEMA aime l'environnement
Elle fait des dons une fois par an
La COGEMA aime l'environnement
Elle fait des doooooooooons
Adolf Nucléaire existe, il est français
Ça finit par un A, ça commence par un C
Mais dis-moi, COGEMA, est-ce que tu les vois,
Est-ce que tu les vois, les enfants d'là-bas?
Moi, j'pense que oui,
Que la vie est bien loin de tes profits
Et que tout notre inconscient
Reviendra en un coup d'vent sur la gueule de nos enfants!
Adolf Nucléaire,
Tu nous tiens par les couilles
Mais peut être qu'un four solaire
Ira cuire ma tambouille
En attendant, j'gamberge,
Moi j'veux qu'ma terre se relève
Et toi t'auras ton procès
Quand on sera tous irradiés
Mais dis moi, COGEMA,
Qu'est-ce que tu feras,
Quand pour le présent
Il y aura plus d'temps?
La COGEMA aime vos enfants
Elle fait des dons une fois par an
La COGEMA aime vos enfaaaaaaants
Elle fait des doooooooons
La COGEMA aime vos enfants
Elle fait des dons une fois par an
La COGEMA aime vos enfaaaaaaants
Elle fait des doooooooons
C – O – G – E – M – A
Nanananana nonono nananai
…
Comme les journées sont longues
2003
Je pêche à la ligne
du bord de ma fenêtre
les fritures solaires les moins timides.
Ça mort dans l'aprem
en attendant j'promène
ma lutte contre la mélancolie.
J'ai beau détaillé les raison de la bank root
Ça n'avance pas l'chmil blik.
{Refrain}
Comme les journées sont longues {x6}
Pié pié pié pié…
Ma sœur donne dans l'yoga
son mec est aux beaux arts
mon père à leur âge avait deux fils.
N'empêche ils m'hébergent,
13 mois de gamberge
pour dire… j'aime repeint leur cuisine.
Si mon téléphone portable
est sur écoute,
le mouchard doit se dire…
{au Refrain}
Cette quinzaine d'heure de bouge
je la redoute,
mais le pire…c'est la nuit
Comme les journées sont longues {x15}
Con par raison
Je suis con par raison
Je suis conscient de toutes mes actions
D'ailleurs des actions, j'en ai par millions
Je suis un de ceux qui affament la nation
Je suis pourri par envie
Envie de montrer au monde au monde au monde au monde qui je suis
Imaginez une sorte de Bernard Tapie
Sans aucune année de prison devant lui
Je suis con par raison
J'exploite à cent pourcent le travail des bouffons
Chez moi c'est inné et ça vient de l'éducation
Mon père le faisait il m'a légué sa passion
Je suis pourri par envie
Je sais que mon petit jeu a des effets sur vos vies
Toute ma famille bosse à World Company
Mes enfants s'entraînent déja sur leur Monopoly
Je suis con par raison
Je vis une vieille cité construite en vieux béton
J'ai pas d'envie pas d'argent
Je rêve de pognon
J'envie le con du couplet d'avant de cette putain de chanson
Moi je suis pourri par envie
Le jour où j'touche le pactole j'oublierai mes amis
Je rêve d'avoir du bol, de gagner au juste prix
Mais jamais je porte une banderole jamais je pousse un cri
{Solo guitare}
Comparaison de ces cons par raison
Lequel de ces deux types est pire pour la nation?
Le gros benet atteint d'la cessité du pognon
Ou ce bouffon qui est jamais aux manifestations
Moi je les maudit par envie
Je rêve d'un bon soixante-huit des bonnes années hippies
Dans la rue pour la sécu, ou pour les sans-abris
Y a trois cent mille combats pour une si petite vie
{Ad libitum}
Dans les nuages
2003
Imagine un enfant en bas-âge
Qui se balladerai dans les nuages
Qu'est qui verrai de son ptit âge?
Quelle s'rai la forme de son voyage?
Yaurai sûrement de belles images
2-3 souvenirs qui s'en dégagent
Et si l'temps tournai à l'orage
Yaurai sa mère dans un visage
Yaurai pas d'haine, et pas d'carnage
Yaurai qu'l'inconscience de son âge
Quelques bombecs, quelques mirages
Et l'bonheur pour être en phase
Imagine Ayang Xémine
Lever les yeux d'sa triste mine
Qu'est qu'il verrai dans l'ciel de Chine
Pas plus penché qu'une Timyline
Verrai des milliards d'unité
Une place Tien Anmen bien cliné
Des chars, des pars de marché
Et p't'être Maho pour le guider
Qu'il dégage, qu'il dégage avant l'orage
Qu'il dégage oh oh oh, qu'il dégage
Imagine un taliban
Lever les yeux sous son turban
Sûr qu'dans l'ciel bleu d'Afghanistan
Yaurai plus d'femmes et plus d'enfants
Yaurai comme un espèce de voile,
Un tchador noir qui cache l'âme
Quelques armées, des tonnes de larmes
Planquées dans des nuages de drames
Imagine le pire des présidents
Buch l'américain pédant
Pris dans encore un de ses moments
A divaguer au-dessus du vent
Il verrai dans ces gros trucs blancs
Tonnes de pétrole et tonnes d'argent
Mais sûrement pas l'visage des gens
Gazés au nom du bon texan
Il s'verrai lui le géant
Gérant le plus con des continents
Et comme le bouffon qu'il est sûrement
Il savourerai l'instant présent
Qu'il dégage, qu'il dégage avant l'orage
Qu'il dégage oh oh oh, qu'il dégage
Moi quand j'regarde dans les nuages
J'voit mon gamin dans un visage
Et suite à la douceur de cette image
Ya comme une haine qui s'dégage
Voit la beauté de ce présage
Qui pourrai tourner a l'orage
Parce que l'regard de tous ces naz
N'ira jamais dans l'sens des sages
Qu'il dégage, qu'il dégage avant l'orage
Qu'il dégage oh oh oh, qu'il dégage
Désolé pour hier soir
2003
Réveil matin 15 heures, j'me réveille comme une fleur, marguerite,
dans le Macadam a besoin d'un doliprane
Réveil matin 15 heures, j'me réveille comme une fleur, ça va les gars bien dormi?
pas de réponse tant pis
Putain les gars abusé qui c'est qui a fini le café? oh ça va, ça va tu vas Pas nous gonfler
Qu'est ce qui a guiz' t'as quelque chose à me dire? ben hier t'étais pas Bourré, ouais, t'étais pire! oh!
Prise de conscience 16 heures j'fais mine d'aller me coucher je mets les mains Dans les poches
Défile le cours de ma soirée les tickets de carte bleue quelques tickets de Caisse me font remonter le temps oh putain merde, ma caisse!
Ta Ferrari n'est pas là? tu n'la pas prise avec toi? t'as du la laisser au Milieu du parking du macumba
J'ai la mémoire qui flanche et les yeux rouges et en plus, surprise! dans ton Lit ça bouge
Sur ce coup la man t'as été un homme t'as ramené le croisé de Jackie Sardou et D'un pokémon
T'as du style, t'as du style, t'as du style héé mon frère, quand tu vois double Tu ramènes de la bombe nucléaire.
Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
La t'eate dans l'cul, l'cul dans l'brouillard
Les gars désolé pour hier
Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
Promis demain j'arrête de boire, hier c'était la dernière
Bon ben salut, on s'appelle0
Fille remerciée 17heures je provoque une assemblée
J'ai des relents de gin de vodka de sky et de saké
T'as l'œil qui part en vrille, y a des coins dans vos sourires
On me cache quelque chose qu'ai-je pu bien faire de pire
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
Mais je sais pas, rappelez moi, j'me souviens pas les gars
Ben, t'étais grave hein? t'as pété ton câble, souviens toi
Hé ho, hé ho! t'es monté sur l'chapiteau accroché au cordage
T'as failli t'aplatir comme un blaireau
Hé ho, hé ho! tu voulais pas redescendre
Quitte à vivre en hauteur c'est mieux que de se pendre
Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
La t'eate dans l'cul, l'cul dans l'brouillard
Les gars désolé pour hier
Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
Promis demain j'arrête de boire, hier c'était la dernière
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
Me voila donc fin prêt pour de nouvelles résolutions
Un esprit de sainteté dans un super corps de champion
Me voila donc prêt j'me colle devant la télé soupe aux légumes bol de thé
Et qu'on me foute la paix
Si faut qu'on puisse à ce point être mal le lendemain
Dans son canap', dans son canap' on est bien
A quoi bon sortir se foutre la guerre
Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier
"hé mali!"0
Hé ho, hé ho! qu'est c'que tu fais avec ton verre d'eau?
C'est l'anniv' à titi aller on va se taper l'apéro
Hé ho, hé ho! aller mali-mali bouge tes fesses
T'as promis à titi il faut tenir ses promesses
Et désolé pour ce soir si je finis à l'envers
Mali, on s'retrouve au comptoir, titi fête son anniversaire
Et désolé pour ce soir si je finis à l'envers
Après celle la j'arrête de boire, laissez moi juste la dernière
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
France Télécom
{Refrain:}
Merci France Télécom,
d'avoir pu permettre à nos hommes,
D'ajouter aux bruits de la ville et des klaxons,
La douce sonnerie du téléphone {2x}
Combien sont-ils? Combien sont-ils, nos abonnés?
Branchés du soir au matin, accrochés au combiné.
Allô Madame Tryo voudrait bien parler.
OK, je prends le bip et je te rappelle après.
Signal d'appel, ou option conférence,
Facture détaillée, minitel et interférences,
Entends-tu la cohue des ondes au beau milieu des airs?
Ta voix s'accroche au satellite, retombera-t-elle sur la terre?
{au Refrain}
J'ai mon Bouygues… SFR…
Mais moi j'ai le Bouygues… SFR c'est moins cher…
J'ai le bip-bop accroché a ma ceinture,
Je le dégaine au coin de la rue, dans ma voiture
Impossible de fuir, plus de prétextes pour échapper
Aux durs aléas de la vie d'un financier.
Être ici, en une seconde être là bas,
Avec le boss, le patron, et en direct avec toi,
Je t'appelle CNN en direct des Balkans,
Pour commenter la bombe qui déferle lentement.
Pour s'écraser sur les fils électriques,
Plonger des millions de foyers dans le silence électronique
L'économie plonge, les finances paniquent:
Le téléphone est devenu bien plus que pratique…
{au Refrain}
Car défiant les lois de l'espace et du temps,
Branché sur Internet internationalement
Désir d'être partout de contrôler à la fois,
Ce qui te dépasse et ce que tu peux toucher du bout des…
{au Refrain}
Merci France télécom, d'avoir pu permettre a nos hommes,
D'ajouter aux bruits de la ville et des klaxons,
La douce sonnerie du BIP…BIP…BIP
G8
2003
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'me sevrer, ouais
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'en parler.
J'ai ouï dire qu'notre av'nir, c'est des Berlusconi, des Bush, des Yang Tsé Ming, des Macdo, des industries.
Des dollards, des euros, des actions qu'on investient, des politicos pourris qui pensent au nom du profit.
J'ai ouï dire qu'notre présent c'est notre avenir, si c'est ça nos gouvernements alors y'a plein de choses a dire.
Ils sont dans la cour des grands, qui va bientôt rétrécir, parce que d'vant y'a des gens qui veulent vivre et sourire.
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'me sevrer, ouais
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'en parler.
J'ai, j'ai, j'ai pas peur pour mon gosse, j'irais à leur sommet montrer mon peuple et sa force.
Attaquer d'un essai, qui fait peur à vos négoces et qui pourrait bien ruiner vos espoirs et vos forces.
J'ai, j'ai, j'ai pas peur pour mon gosse, j'suis pa l'seul à en avoir fait, au travers d'un monde féroce.
Y'a pas d'ambiguité, maintenant qu'il est né, j'peux pas l'laisser évoluer dans un tel merdier.
J'ai, j'ai, une mauvaise nouvelle, c'est vous qui avez le nez dans vos poubelles.
Et même si y'a gène, vous matraquer les rebelles, à notre envie de lutter il pousse des ailes.
J'ai, j'ai une mauvaise nouvelle, le boursicotage tient avec des ficelles, et quand ça va casser,
On va être là pour regarder, vos gueules s'écraser d'un trait sur le pavé.
J'ai une bonne nouvelle, on va boycotter en force et faire des étincelles.
Belle est l'amitié, oh oui qu'elle est belle, belles sont les idées, oh oui qu'elles sont belles.
J'ai une bonne nouvelle, on va boycotter en force et faire des étincelles.
Belle est l'amitié, oh oui qu'elle est belle, belles sont les idées, oh oui qu'elles sont belles.
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'me sevrer, ouais
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'en parler.
J'ai rien prévu pour demain
{Refrain:}
J'ai rien prévu pour demain
Mais c'est déjà bien d'y penser
Et je pense que demain matin
J'aurais du mal à me lever
Je n'ferais pas 39 heures
Pour 35 francs de l'heure
Et vos 5000 francs de bonheur
J'en veux même pas pour mon 4 heures
OK, je me lève un peu tard
J'enchaîne direct sur un pétard
Mais c'est que ma vie ne va pas vers les dollars
Que pourrait me rapporter ma guitare
Ma vie n'est qu'une utopie
Un monde tranquille sans trop d'hypocrisie
Où tout le monde a compris
Que donner à quelqu'un c'est se faire un ami
Où sont les politiciens qui savent que j'existe
Ceux qui pourraient dès demain nous mettre sur la bonne piste
J'insiste, dès maintenant je veux voir la liste
De tous les indiens du front de libération utopiste
Qui va se mouiller pour les droits de l'enfant
Que tout le monde ait droit à un appartement
Apparemment personne n'est près à aller de l'avant
C'est vrai que pour pouvoir penser il faut avoir du temps
Le pouvoir, les dollars, l'exploitation, le marché noir
Ça laisse très peu de temps à ceux qui crèvent sur le trottoir
Plus d'espoir pour y croire juste quelques cauchemars
Même plus droit à un rêve juste à une vie illusoire
{au Refrain}
Pourrions nous avoir du temps pour savoir qui on est?
Pour s'occuper de nos enfants, connaître notre voisin de palier?
Pour que les fêtes du week-end
Puissent s'étendre à toute la semaine
Pour qu'les connards du FN
S'alimentent plus sur nos problèmes
Pourrions nous avoir du temps pour discuter avec l'ennemi?
Pour draguer une des caissières qui bosse au monoprix
Pour faire du sport, pour boire un verre, s'occuper d'la qualité de l'air
Pour aller voir tout là haut comment va notre univers…
Je ne vis plus pour un système
Nan, qui va contre la nature humaine
Qui nous fait croire que nos gènes
Ont optés pour le travail à la chaîne
Un monde où on nous enchaîne
Aux valeurs de la haine
Fait-lui croire, fait-lui croire que tu l'aimes
Pour plus tard à la Toussaint lui porter des chrysanthèmes
Pourrions avoir du temps pour croire en Dieu
Pourrions rester enfant avant de devenir vieux
Pourrions avoir un peu de vent dans nos cheveux
Ça parait pas important mais c'est très bon pour eux.
Pourrions avoir du temps pour admirer la nature
Pour respirer autre chose que des hydrocarbures
Pour ne plus voir l'Amazonie se transformer en tas de sciure
Pour se faire une idée du présent un soupçon du futur
Pourrions avoir du temps pour apprendre à vivre ensemble
Pour ne pas être chacun dans notre coin si la terre tremble
Pour acheter c'qu'on a besoin où pour pouvoir vendre
Ce qui nous serre à rien et rend envieux le voisin
{au Refrain}
J'ai trouvé des amis
J'ai fait des études jusqu'à vingt ans
J'ai esquivé mon régiment
Menti comme tout l'monde à mes parents
J'rentrais trop tard au mauvais moment
J'ai fait des p'tits boulots en attendant
Un emploi bien payé à mi-temps
Pour pouvoir profiter gaiement
Des sourires que me donnaient les gens
J'ai pris mon temps, j'ai bien plané
J'ai regardé passer mon acné
Sans trop regarder la télé
J'voulais apprendre à partager
{Refrain:}
J'ai trouvé des amis
Man trouvé des amis
J'leur ai donné un peu d'mon âme
Man un peu d'ma vie, oui!
Si tu savais tout c'que j'leur ai pris…
J'ai trouvé des amis
Man trouvé des amis
J'ai partagé mes poulets aux hormones
Ouvert ma porte à toute la zone
J'ai découvert la vie d'aumône
De la Bretagne au Puy-de-Dôme
J'y ai cotoyé quelques races
Les mêmes que Le Pen trouve dégeulasses
Avec qui j'ai partagé mes angoisses
Et quelques fois sali mes godasses
J'ai fait l'amour dans la paillasse
J'ai gueulé pour la lutte des classes
J'ai pris des coups, subi des menaces
Mais rien ne terni un amour tenace
{au Refrain}
Ma force à moi, c'est mon orgueil
C'est mes dix doigts, c'est ma grande gueule
Mais j'sais qu'le silence de certains
Pourra faire freiner mes instincts
Parce que nous sommes tous différents
De look divers, d'humeur changeante
Admettons-le tout simplement
Et partageons nos sentiments
Et là je vois le monde en face
Le supermarché d'la paperasse
Qui rêve de conquérir l'espace
Mais qui sait plus très bien c'qui s'passe
Si tu es seul et bien pensant
Que tu es bourré de tranquillisants
Que tu dors pas évidemment
Trouve-toi des potes et perds pas de temps
Faut trouver des amis
Man trouver des amis
Donne-leur un peu d'mon âme
Man un peu d'ta vie
Si tu savais tout c'que j'leur ai pris…
Faut trouver des amis
Man trouver des amis
J'ai un but
J'ai un but dans la vie
Je veux faire des envieux
Qu'ils m'observent
Et puis qu'ça leur mette un coup d'vieux
Je veux qu'ils s'disent
Qu'eux aussi pourraient p't'êt' être heureux
Qu'ils pourraient devenir papys
Avec la joie derrière eux
Pour ça j'ai trouvé la combine
Une méthode qu'élimine les toxines
Un vieux relent d'vitamines
A l'opposé d'une vie d'usine
Je win le patron qui voudrait que j'trime
Pour ses actions, sa limousine
Et je me dis que l'pognon
N'est pas une lueur divine
Je fais c'que j'aime
Avec mes mains, avec ma tête
J'souris à mon voisin d'autant
Si ça l'embête
Je choisis mes horaires
Suivant l'été suivant l'hiver
J'pends l'temps d'voir ma mère
D'savoir comment vont mes frères
D'temps en temps j'me mets à l'envers
Mais c'est pour mieux revenir sur terre
J'respire au grand air
J'me paie une bouffe chez ma grand-mère
Je passe du temps avec l'avenir
Tous ces enfants qui savent nous dire
Que nous les grands on est les pires
Qu'on n'a plus d'instants pour sourire
Que les dirigeants qui trouvent à dire
Alors qu'ils devraient rejeunir
Nous emmène en Afghanistan
Et quel avenir pour les enfants?
J'passe du temps avec le passé
Moi j'aime bien les personnes agées
Elles ont plein de choses à raconter
Avant qu'sois là, comment c'était?
Toutes les conneries qu'elles ont faites
Sont bonnes à prendre pour la conquête
D'un monde plaisant et moins bête
Qui va d'sept à soixante-dix-sept
Je fais attention à pas devenir trop riche
J'veux pas qu'on m'aime pour ma carte de crédiche!
Paribas, France Télécom c'est pas pour moi
L'escalade au pognon n'est pas dans l'monde pour lequel j'me bats
J'file des coups d'main à mes potes
Ceux qu'on du projet dans la culotte
J'vis pas non plus dans une grotte
Y'a pas de haine dans la cohorte
On s'dynamise avec des proses
Et on s'active pendant les pauses
Nous on n'est pas d'ceux qui proposent
On avance et on dispose
Eh oui, moi j'vis dans un monde de musique
J'préfère ça que d'afaire d'la politique
J'aimerais pas être à la place du gars
Qui vend du bonheur qui n'existe pas
Pacifiste sans tendre la joue gauche
Réaliste, tendance de gauche
Je dessine à travers les mioches
P't'êt' une devise: "Un monde moins moche!"
Ceci dit y'a la nature humaine
Toi et moi on doit avoir la haine
S'régaler quand y'a d'la joie et accepter un peu des peines
Le but pour toit et moi c'est p't'êt' d'éviter la rengaine…
L'hymne de nos campagnes
Paroles et Musique: Tryo 1997 "Tryo Mamagubida"
Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose
{Refrain:}
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!
Pas de boulot, pas de diplômes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleur, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain
{au Refrain}
Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé! il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin!
{au Refrain}
Assieds-toi près d'un vieux chêne
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueuil
Sa maison est là, tu es sur le seuil…
{au Refrain}
Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots!
{au Refrain}
La débandade
2000 "Faut qu'ils s'activent"
{Refrain:}
Il est temps de suivre la route des boys-bands
Avant que notre arc débande!
Il est temps de suivre la route des boys-bands
Avant que notre arc débande!
Il est temps de plomber le reggae ici bas
Faire d'la musique populaire qui danse facilement sur les pas
Il est temps de trouver les douces mélodies commerciales
Qui font hélas le rythme de la vie
Petit producteur!
Viens donc vers moi!
Crache tes thunes et détourne-toi de moi!
Je n'ai rien à dire, rien à faire, hélas rien à chanter
Mais il paraît que nos putains de gueule leur plaît!
Hé hé!
{au Refrain}
Il est temps d'envahir la France entière par notre clip
Faire luire notre corps bodybuildé sous le soleil des tropiques
Laisser chemise ouverte, poils offerts, cheveux dans le vent
Se laisser glisser sur la mer bleue par un catamaran
Petit producteur!
Emmène-nous là-bas, au pays des femmes, de la thune, de la coke!
"Oula!"
Je n'ai rien à dire, rien à faire, mais en attendant
Crache le maximum de brozoufs et droit au vent
{au Refrain, x2}
La lumière
Issu des quartiers boueux de la banlieu
Cash je crache sur tous ceux qui nous ont mis à l'écart
Car c'est pas dur de s'apercevoir
Que keufs et lascars marchent dans le même brouillard
Nous, c'est ensemble qu'on avance sur la route de la dernière chance
On pense, on danse sur vos carences d'esprit
C'est là le but de nos vies
Attend je t'explique sur ces quelques répliques
Nous somme la rage, c'est en mordant qu'on se propage
Large est notre espace on vit comme des apaches
Vos menaces, vos fouilles, vos keufs de mes couilles
N'arreteront pas la marche aucun de nous n'a la trouille
Idée utopique d'une idée artistique
Et d'un autre moyen de faire de la politique
Nous somme le déclic d'une autre forme de révolution
Tues-en un, il en pousse des millions!
Et oui! Babylone déconne!
Il entretient la connerie des hommes
Chirac vend ses pommes sous les regards de Clinton
Nous ne retournerons pas nos vestes
On ne mangera pas vos restes
Nous sommes nombreux vaccinés contre votre peste
{Refrain:}
Oui! On t'encule
C'est pas d'nous si le monde recule
Notre mouvement étendra ses tentacules
Jusqu'à ce que Babylon bascule
La lutte est neuve
Elle saura faire ses preuves
Si de ces mots tout le monde s'abreuve
Eh! Mes frères, nous somme la lumière
L'heure de la révolte a sonné
Eh! Mes frères, nous somme la lumière
L'heure de la révolte a sonné…
Nous sommes la malaria des campagnes
Y a pas que dans les cités que la révolte gagne
On a fait overdose des ministres et de leur prose
Ensemble on a décidé de faire quelque chose
Retour à la terre, mère nourricière
Des tipis, du bois, des légumes verts
On fera taire le connard qui ne comprend pas
Que c'est lui qui dégage, nous on reste là
Armé d'une idée et de conscience
Nous irons bien plus loin qu'aux frontières de la France
Nous sommes des humains bien décidés
A gagner la guerre qu'on a déclaré
Le peuple uni jamais ne sera vaincu
Et c'est celle du peuple que tu as dans le…
{au Refrain}
La main verte
J'ai pensé que peut-etre
On pourrait nous permettre
De fumer nos pètes
J'ai pensé que le bien être
Se retrouve dans la fête
Et que ce commerce fait recette
"Va te faire mettre!"
J'ai compris en fumant
Que fumer c'est de l'argent
Et que j'en donne à des gens
Qui allègrement amassent les
Bagues en diamant
Sur le dos de pauvres paysans
Alors c'es Bang Bing Boum!J'ai la solution
Des tones de graines pour des hectares de plantation
Faites fleurir les jardins, decorer les balecons
Expliquez à vos voisins que fumer vous coute de pognon
Je veux fumer de l'herbe de qualité
Boucher le trou de la sécu en fumant mon tarpé
Ne plus transpirer à chaque contrôle d'identité
Qu'on arrête de m'considérer comme un drogué
Alors c'est Bang Bing Boum!J'ai la solution
Des tones de graines pour des hectares de plantations
De Mars à Octobre c'est la bonne saison
Y a pluqu'à espérer qu'on arrache pas tous mes pieds!!
J'ai pensé que peut-être
Toutes ces tunes malhonnêtes
Servent à nos dirigeants
Qui s'entêtent et répètent
A dire que la fumette
C'est pas bon pour les gens
J'ai compris qu'pour chichon
Tu peux aller en prison
Que l'alcool tue à foison
Que si la légalisation
N'est pas le mot d'ordre de ces bouffons
C'est qu'ils ont de bonnes raisons
Alors c'est Bang Bing Boum!J'ai la solution
Des tones de graines pour des hectares de plantations
Faites fleurir les jardins,décorer les balcons
Expliquez à vos voisins que fumer vous coute du pognon
Je veux fumer de l'herbe de qualité
Boucher le trou de la sécu en fumant mon tarpé
Ne plus transpirer à chaques contrôles d'identité
Qu'on arrête de m'considérer comme un drogué
Alors c'est Bang Bing Boum!J'ai la solution
Des tonnes de graines pour des hectares de plantations
De Mars à Octobre c'est la bonne saison
Y a plus qu'à espérer qu'on arrache pas tous mes pieds
Alors c'est Bang Bing Boum…
La mer
Tu l'entends!
Elle monte, elle déscend
Elle change d'humeur avec le vent
Elle gonfle son ventre à la lune apparente
Pour poser son écume sur les terres qu'elle arpente
Tu l'entends, la mer, quand elle est en colère, man!
Pas du genre à faire les choses par derrière
Quand tu navigues sur ta pauvre galère, man!
Elle est là pour te rappeler où tu dois aller
De la mer casse-pieds
A la mer agée
En passant par la mer qui médite pour y arriver
Je dédicace ces vers aux couleurs de nos mères
Qui font tout pour qu'un jour on ait les pieds sur terre
Tu l'entends!
Y a du bruit en dedans
Elle nourrit l'humanité de la vie qu'elle répand
Qu'elle soit calme ou agitée
Elle fait naître des enfants
Qui pourront enfanter si elle en fait des mamans
Une mère c'est cool,
Une mère, c'est chiant (chiant!)
Ça dépend des ovaires,
Ça dépend du temps
Mais si tu navigues sincère avec ta mère, man!
Elle pourra peut-être te faire un petit frère
Tu l'entends pas la mer, quand elle est calme
C'est qu'elle fait tout pour pas qu'tu rames
Pour pas qu'tu crèves, pour pas tu t'cames
Ça pour une mère, c'est tout un drame
Allez, j'vous laisse avec la mer
Que toute sa beauté fassent naître des rivières
Sachez vous y baigner sans trop les polluer
En sachant apprécier les moments partagés
Avec ta mère, man!
La misère d'en face
Face aux favellas des gens se prélassent
Je crois bien voir des gamins cirer leur godasses
Ce sont des américains
C'est chez eux que je me casse
Ce sont des américains
C'est chez eux que je me casse
Le lasse mes godasses
J'vais tenter ma chance chez
ceux d'en face
Car de Rio à Caracas
J'ai pas ma place, j'ai pas ma place
{Refrain:}
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
Car le matin en déjeunant
C'est notre misère que tu bois
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
Car si je me tiens maintenant
C'est pour te prendre ce que je n'ai pas
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
C'est pas tes lois sur l'immigration
Qui m'empêcheront de venir chez toi
Peuple d'occident
Réveille toi réveille toi
C'est pas Le Pen ou Pasqua
Qui supprimeront la dette de nos états
Je suis né dans la misère
On m'a beaucoup parlé de vous
Le Français n'est pas une langue étrangère
Par chez nous
Mon père a quitté l'enfer
Il vit porte de Saint-Cloud
Il y fait des affaires
Il nous envoie des sous
Je mets mon futal
J'quitte mon Afrique natale
Ici j'ai pas l'moral, j'ai pas l'moral
{au Refrain}
Derrière ce vieux cimetière
Je vois mes frères
Ils surveillent le quartier
A l'aide de revolvers
Dedans c'est ma mère qu'on enterre
Les casques bleus n'ont rien pu faire
N'ont rien pu faire!
Je mets mon sac à dos
Y'en a marre de Sarajevo
Il parait que chez vous
Il y a encore des oiseaux
La première fois
Paroles: Mali (Tryo). Musique: Tryo 2004 "De bouche à oreille"
note: Live, à l'Olympia et au Cabaret Sauvage
La première fois.
Des fois juste en claquant des doigts.
La première fois.
Qui se déclanche malgré soi.
La première fois.
Toujours en évitant la file.
La première fois.
Qu'on voit ce que c'est qu'une fille.
La première fois.
En escarpin en guenilles.
La première fois.
Celle qui apaise, qui vrille.
La première fois.
Ca laisse un goût indélébile.
Une première fois.
Un peu comme le toit du monde.
Et malgré soi.
S'attacher à quelques secondes.
La première fois.
Et pourquoi pas une deuxième.
La première fois.
Que l'arbre donne la sève.
Et ça se voit.
L'enfant a découvert la sève.
Et ça se voit.
L'enfant a découvert la fève.
C'est moi le roi.
Livré aux caprices des reines.
La première fois.
Qu'elle fut courte qu'elle fut brève.
La première fois.
Blottis de silence… un cri.
Une première fois.
Et puis bien d'autres se sont suivies…
La première fois.
Gouttes de sueur sur le nez.
Et dans tes doigts.
Une capote à retirer.
La première fois.
Une déception particulière.
La première fois.
Que l'on veut découvrir l'envers.
D'une première fois.
Qu'on fait en regardant le ciel.
Une première fois.
Le corps tout recouvert de miel.
Est-ce que ça va?
Acceptera-t elle la trêve.
La première fois.
Derrière soi.
Le corps tout blotti contre toi.
La première fois.
Un vrai cauchemar m'en parle pas.
D'la première fois.
Une fille facile, un vrai salaud.
La première fois.
Quand ça arrive un peu trop tôt.
Et malgré soi.
Je ne m'en suis jamais souvenu.
Cette première fois.
Chez ses parents, dans la rue.
La première fois.
Un coup d'éclat, une panique.
La première fois.
Je me souviens de la musique.
Et de sa voix.
Le temps passe vite on est nostalgique.
Et ça s'en va.
C'était hier, ça pique.
La première fois.
Qu'est-ce que tu fais, pourquoi tu pars.
La première fois.
C'était tout à fait par hasard.
La première fois.
Tu sais qu'elle t'attend au pire.
Et puis ça va.
Ca fait tout chose et puis ça tire.
La première fois.
Comme un trésor, comme un leurre.
Pourquoi tu pleures.
Regarde moi.
A la recherche de ton corps.
La première fois.
Il parait qu'elle vaut de l'or.
Cette fille là.
Elle arrive elle ne prévient pas.
La première fois.
Laisse des années derrière soi.
La première fois.
Moi j'attends toujours qu'elle arrive.
La première fois.
Comme un tireur sur sa cible.
La première fois.
C'est bon vas-y stresse pas.
La première fois.
C'est la qu'on se dit voilà.
La première fois.
Ben moi c'était avec une blonde.
La première fois.
Tu sais t'as étonné tout le monde.
La première fois.
A ça au moins elle était cash.
La première fois.
J'ai pas compris pourquoi la tache.
Une première fois.
Lit de pétales et sous les doigts.
Rien que pour toi.
Comme une étendue sous nos pas.
La première fois.
Et puis quand on se l'imagine.
Ca nous déçoit.
Et puis on se revoit gamine.
La première fois.
J'avais 5 ans, non, j' te crois pas.
La première fois.
Je préfère ne pas en parler.
La première fois.
C'est là que tout a commencé.
La récréation
2003
Et ouais, on a des nouveaux collèges
Collèges de l'impunité on va faire des bons élèves
Les enseignants s'ront armés,
Les classes en béton armé,
Quant à la cour de récré,
Conçue en fils barbelés.
Et ouais, enfin une nouvelle éducation
Travail, famille, patrie
Eduquons la nation
Vos gosses sont des Junkies
On les jette en prison
Ce sont de malpolis
Qu'ont des parents indécis
Et ouais, on prend des décisions
Les gens d'en bas sont mauvais en terme d'éducation
Puisqu'ils gèrent mal leurs mouflets
Puisqu'ils tiennent mal leur maison
On va leur sucrer
Les allocations
Allez fusillons les droits d'l'enfance
On avait trop avancé
Dans notre si jolie France
Enfermons les nouveaux nés
Avant qu'ils s'mettent à pleurer
Le calme c'est la santé
Faut pas s'laisser emmerder
Allez fusillons les droits d'l'enfance
Beaucoup de nos voisins,
En ont fait l'expérience
La prison fait du bien
Ca remet dans l'bon sens
Tu d'viendras un adulte
Sans passer l'adolescence
Allez fusillons les droits d'l'enfance
Augmentons l'temps d'travail
Diminuons les vacances
On va leur péter 20 chaînes de télévision
Ca va leur zapper
Leur envie d'rébellion
Allez fusillons les droits d'l'enfance
Augmentons l'temps d'travail
Diminuons les vacances
Faut qu'les parents bossent
Faut qu'les parents bossent
Pendant qu'la police
S'occupe de leurs gosses
Aller fusillons notre jeunesse
Fini les feignants
Remplis d'allégresse
Fini les rave party
Tout le monde au fitness
Le sport c'est la santé,
Les jeunes font qu'se droguer
Allez sortons le gouvernement
Impunité zéro
Pour notre président
Prison pour les ministres
Qui se sont augmentés
Pendant que la moitié du peuple
Se bat pour bouffer
Allez sortons le gouvernement
Impunité zéro
Pour notre président
Il est sûr'ment plus coupable
Que la misère des enfants
Qu'il veut enfermer
En bon dirigeant
Allez sortons le gouvernement
Il faut avancer
On est intelligent
On va user les pavés,
User les pavés, user les pavés
Et ils vont reculer
{x5:}
User les pavés,
User les pavés, user les pavés
Et ils vont reculer.
La révolution
Qu'ils ont la peau bien tendue
Nos jeunes
Qu'ils font class dans la rue
Nos jeunes
Petits cols relevés
Des minettes et des minets
Bras dessous et doigt levé
Nos jeunes
Idéal de beauté de pensée
Nos jeunes
Fraîcheur ardeur et vitalité de
Nos jeunes
Que voudrait-on devenir?
Comment voit-on l'avenir?
L'essentiel est de tenir, tenir
Plus jeune
Le lifting de la grand-mère ne tient pas
Les années tombent par terre comme tu vois
On veut être comme la Claudia,
comme les starlettes au cinéma
Toi le temps il t'aura pas
Tu sauras rester jeune
Car on leur donne raison
Aux jeunes
Au service des consommations
Des jeunes
Pour nos prochaines années
Il faudra bien contrôler
Le portefeuille et les idées
De nos jeunes
Car on peut serrer les poings
Les jeunes
Parait qu'l'avenir nous appartient
A nous les jeunes
Préparez-vous à la baston
Faut se faire une raison
Arrêtez de nous prendre pour des cons
On va faire la révolution
Arrêtez d'vous prendre pour des cons
Le monde est avare
{Refrain:}
Condamné par la naissance des bas-quartiers
Je pense que j'ai mon mot à dire
Qui a vécu pire enfance que ceux
Qui n'ont pas eu la chance de pouvoir grandir?
Un gros porc baisse son froc dans un tripot de Bangkok
Et c'est un enfant de cinq ans qui lui prend son argent
C'est à grosse dose de coke qu'il supporte ce troc
C'est à grosse dose de coke qu'il supporte
Et moi je pense à tous les autres
Qui tapinent au même moment
Le monde est avare, yeah!
Le monde est avarié!
Le monde est avare, yeah!
Le monde est avarié!
Je suis une petite indie
Un genre de Phoolan Devi
Qui n'a pas de fusil… de fusil
Mariée à douze ans à un pauvre paysan
Je bosse dans les champs… harassant
Ils ont dit tu n'es plus une enfant
Tu es une femme à présent
Le monde… Le monde est avare, yeah!
Le monde est avarié!
Le monde est avare, yeah!
Le monde est avarié!
{au Refrain}
Des milliers d'enfant au Pakistan dans des fabriques de ciment… de ciment!
Des petites filles voilées de la tête au pieds en Afghanistan
Et les enfants de Bogota à qui on arrache les cornées
Le monde est avare, yeah!
Le monde est avarié!
Le monde est avare, yeah!
Le monde est avarié!
Condamné par la naissance d'un hôpital de France
J'ai jamais rien à dire
Je n'ai pas conscience de la chance que j'ai de savoir
Lire et écrire
J'applaudis les lois contre l'immigration
Je vote pour les rois qui protègent mon pognon
Mes enfants hériteront de ma connerie
Et la transmettront à leur rejetons
Et le monde reste…
Et le monde reste avare, yeah
Le monde est avarié!
Le monde est avare, yeah!
Le monde est avarié!
Moi je danse sur le monde
Le petit chose
On a tous nos intérieurs, nos petits choses.
Ce qui fait au fond de nous qu'on est tout d'même quelque chose:
Celui qui gratte ou qui s'titille,
Celui qui dort ou qui s'rabille
Le petit chose au fond d'son âme
Qui nous comprend ou qui s'pavane!
Arrête toi et viens avec moi prendre un verre!
On va parler tu vas me dire et me défaire
Les nœuds rusés que tu as semés
Mauvaises orties bien plantées!
Allez rentrons dans notre labyrinthe!
Viens! J'ai besoin d'aide!
Je te connais, je sais, tu viens de ma famille
Je te vois dans les yeux de maman quand ils brillent.
S'ils avaient dénoué le nœud,
La chose ne serait plus dans mes yeux.
C'est incroyable de se sentir
Passer la main vers l'avenir!
On a tous nos intérieurs, nos petits choses.
Ce qui fait qu'une lutte peut être quelque chose.
Souvent je m'attendais moi-même
Me disant il faut que tu viennes!
Il faut que tu viennes de toi-même tu sais,
J'ai autre chose à faire!
Alors je t'évacue, d'un geste de la main,
Te ramène à la porte, te montre le chemin.
Mais tu es revenu à la chaîne!
Et je suis passé de la haine,
De la haine à l'indifférence, de l'indifférence à l'errance.
Et tu sais, le jour où la vie m'a lâché,
J'ai senti sa présence, il m'a raccompagné…
J'ai compris c'était pour la prochaine,
Que dans l'autre vie j'emporterai mon problème
Je me souviens de cette fille
Qui apprenait à me dire "je t'aime"!
Il y en a qui se suent, qui travaillent sur eux-mêmes.
Des marins sur la mer, seuls avec leur problèmes
Qui voudraient jamais revenir
De peur hélas de reproduire,
De reproduire la même chose leur seul exemple sur la terre!
Il y en a qui se suent, qui travaillent sur eux-mêmes.
Des marins sur la mer, seuls avec leur problèmes
Qui voudraient jamais revenir
De peur hélas de reproduire,
De reproduire la même chose leur seul exemple sur la terre!
Il y en a qui se suent, qui travaillent sur eux-mêmes.
Des marins sur la mer, seuls avec leur problèmes
Qui voudraient jamais revenir
De peur hélas de reproduire,
De reproduire la même chose!
Le saule
Déchiré par le vent, usé par le temps
Tu es déjà passé devant, un vieux merle vit dedans
Abimé par les enfants, délaissé par les parents
Encerclé de bâtiments, arrosé de temps en temps
Il meurt, n'exprime pas sa douleur
Entre le froid et la chaleur l'échap'ment des moteurs
Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s'élèvent
Avant que le temps ne les achève
Taillé par les couteaux, dépouillé de sa peau
Mi-arbre, mi-copeau de vingt mètres de haut
Nourri de pluies acides, lavé à l'insecticide
Au milieu du grand vide, sa vie on la décide
Il meurt, n'exprime pas sa douleur
Entre le froid et la chaleur l'échap'ment des moteurs
Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s'élèvent
Avant que le temps ne les achève
Abrité sous les feuilles, voisin d'un écureil
Le vieux merle se recueille sur sa maison et son deuil
Comment vont vivre ses enfants?
Qui les abritera du vent?
Que peut-il faire maintenant pour celui qui en ce moment
Meurt, n'exprime pas sa douleur?
Entre le froid et la chaleur l'échap'ment des moteurs
Il crève, puise dans sa sève, pour que ses branches s'élèvent
Avant que le temps ne les achève
Les extrêmes
A gauche? A droite? Rien!
Il faudra regarder les alentours en passant
Avant de foncer tête baissée droit devant
Bienvenue citoyen voici le monstre étatique
Qui fera ta nation ton pays sa politique
Mon pauvre esprit de rêve te voila catapulté
Au milieu des sondages et du journal télévisé
Overdose de crapules noyées dans leur ramage
Mais où se situer dans tout ce paysage?
Mais quand l'empire du pire au cœur de ta cité
S'mettra à sécher l'âme humaine au fond d'son grenier
Je sais que tu prendras tes convictions à la main
Construisant une assise pour te sentir citoyen
Mais les extrêmes c'est toi
C'est toi quand tu ne votes pas!
Mais les extrêmes c'est toi
C'est toi quand tu ne votes pas!
Bienvenue novice au marché électoral
Pas l'temps d'aller s'inscrire, oublié! Trop d'travail!
Ou qui s'est érigé un de ces principes moral:
De se sentir citoyen et de refuser d'aller sur la bataille
Ils doivent se réjouir, envahissant le nerf de la guerre
Récoltant les voix de la bourgeoise à la fermière!
Tu n'imagines pas la puissance que tu es!
L'histoire c'est toi, l'histoire c'est toi qui la fait!
Alors tu déscends dans la rue combattre la peste brune
Toi qui n'a jamais jamais pris le chemin vers les urnes
Il est temps de brandir ses convictions à la main
Construisant une assise pour se sentir citoyen
Mais les extrêmes c'est toi
C'est toi quand tu ne votes pas!
Mais les extrêmes c'est toi
Pas l'envie, pas le temps de faire entendre sa voix
Mobilisez-vous pour faire partie du paysage
Overdose de crapules
Où se noyer dans tout ça!
Tu sais au moins que tu veux être une pierre du barrage
Tu sais au moins que tu veux être une pierre du barrage
Alors tu déscends dans la rue combattre la peste brune
Toi qui n'a jamais jamais pris le chemin vers les urnes
Il est temps de brandir ses convictions à la main
Construisant une assise pour se sentir citoyen…
C'est toi!
Quand tu ne votes pas!
Mais les extrêmes c'est toi!
A gauche? A droite? Rien!
Les nouveaux bergers
{Refrain:}
Combien d'êtres humains ne sont pas des moutons?
Combien de nations respectent la population?
Est-ce que c'est demain qu'on broutera le gazon
Que les nouveaux bergers gardent sur leur montagne de pognon?
Les nouveaux bergers ont gagné en experience
Leurs chiens qui nous surveillent sont issus de la science
Combien de satellites au-dessus de la France?
Combien au-dessus de l'Afrique pour gérer ses mouvances?
Du Zaïre au Rwanda, un troupeau en errance
Quelque part en Iraq un vieux berger en démence
Et tous ces ovinés de Bosnie, du Tibet
Qui meurrent dans les abattoirs des nouveaux bergers
{au Refrain}
Les nouveaux bergers se réunissent en instance
Et bien que la moisson soit là en abondance
Très peu de leur brebis se rempliront la panse
Les nouveaux bergers peuvent, mais ont peur de donner
Les barbelés s'étendent sur les troupeaux affamés
Mais bien que la tonte ait lieu chaque hiver chaque année
Tout le monde sait bien ce que le berger pense
Un pull pour l'hiver et couvrir ses dépenses
{Instrumental}
Restent-ils des loups pour faire peur au brebis
Les bergers les ont-ils tous tués de leur fusil
Si seulement ils savaient qu'à chaque lune que je vis
Je coupe un barbelé pour me farcir une brebis
Attention homme des montagnes je flaire le carnage
Je sens que chez les loups le festin va faire rage
Il reste quelques clans qui vous surveillent de loin
Du sang sur les babines, prêts pour le grand festin
Attention homme des montagnes je flaire le carnage
Je sens que chez les loups le festin va faire rage
Il reste quelques clans qui vous surveillent de loin
Du sang sur les babines, prêts pour le grand festin
{au Refrain, x2}
Combien d'êtres humains ne sont pas des moutons?
Les soldats de plomb
Depuis longtemps déjà on attend
Qu'avance avec le temps
Le changement
Depuis la révolution déjà, la désillusion
Fait de nos convictions
Le manque d'ambition
Depuis toujours, tour à tour
On court pour fuir le tracé
De vos parcours
Depuis la nuit des temps
On nous impose des normes
Demandez à un enfant
Ce qu'il pense de l'uniforme
{Refrain:}
Mais depuis la terre avec mes frères
On déclare la guerre
A ces gros cons que sont
Les soldats de plombs
Et de quel droit
Je me dois de suivre vos lois?
Puisque la portée de mes pensées
Ne va pas jusque là!
Et de quel droit
Je me dois de suivre vos lois?
Puis que la liberté de mes pensées
S'est créée avant ça!
Depuis ma naissance
En France
J'ai subi la différence
Et le manque de respect
Pour un physique qui déplait
Et depuis vos beaux ghettos
Dans vos cages où l'on m'isole
Pour un morceau de bédo
Pour un délit de sale gueule
Depuis mes premiers pas
Dans vos commissariats
J'ai compris en un week-end
Ce qu'est pour vous la haine
Depuis que j'ai franchi le seuil
De votre univers de deuil
J'ai compris qu'avec l'état
Il fallait marcher au pas!
{au Refrain}
Mam'selle Bulle
Paroles et Musique: Tryo "Inédite"
note: chanson inédite
Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle…
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler…
A l'envol d'un ballon Bulle s'est accrochée
Championne de l'aviation Bulle commence à s'élever
Aux dessus des arbres un alpiniste anglais (Hello!)
Lui indique le haut de la montagne
Mademoiselle n'est pas rassurée
Elle se demande où le ballon se dirige
Mademoiselle tout en haut avez vous le vertige?
Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle…
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler…
Balayée par un vol d'hélicoptères
C'est fou le nombre d'habitants qu'on peut croiser en l'air
Guidée par les planeurs, le bourdon d'un ULM
Qui tire derrière lui un drapeau avec écrit: Je t'aime (je t'aime!)
Dire bonjour aux avions, croiser des hôtesses de l'air (bonjour!)
Des colombes, des pigeons battant des ailes à l'envers
Mam'selle Bulle traverse les nuages
Enfile un pull, il fait froid au-dessus des orages
Mam'selle Bulle…
Comme un ver luisant qui rêverait d'un feu follet
Mam'selle Bulle tourne la tête en arrière
Elle aperçoit un point qui ressemble a la Terre
Faut faire vite une bulle ça peut éclater
Elle croise Spoutnik le satellite qui lui a tout a expliqué
Mam'selle Bulle n'est pas très noctambule
N'a pas prévu dans son paquetage
Qu'il ferait noir dans les nuages
Mam'selle Bulle…
Comme un papillon de nuit vers l'étoile qui l'éblouit
Au ciel étoile Bulle s'est accrochée
Et c'est dans la voie lactée que Mam'selle décida d'habiter
Ainsi dans le ciel depuis des millions d'années
Madame la Terre observe cette bulle illuminée
Chaque soir quand la nuit vient à tomber
Mam'sellle Bulle sur nous veille jusqu'à ce que le soleil l'interpelle
Mam'selle Bulle!
(Oh la lune! eh! la Lune! c'est le soleil qui te parle oh)
Mam'selle Bulle
(Laisse la place il faut que se lève le jour)
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler
Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle… (Qu'est ce que tu fais)
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler…
(Cadavre)
Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle… Comme un funambule qui rêverait de s'envoler…
Mam'selle Bulle…
Maux de Bush
Paroles et Musique: Mali (Tryo) 2004 "De bouches à oreilles"
note: Live, à l'Olympia et au Cabaret Sauvage
Moi qui croyais la bataille des Francs dépassée
Moi qui pensais que l'âge, nous éloignerait du Moyen Age
Où sa majesté pour quelques Louis d'or
Rêvait en douce, d'un nouveau château fort
Tranquille comme un chevalier pendant les croisades
Qui demanderait une paille au cafetier, pour sa limonade
Yeeeah!
Dieu quel idéal, l'air politico animal
Au nom de son instinct et en lutte pour sa survie
Attaquer le voisin avant que l'autre ne le fasse aussi
Comme un shérif en plein dans un cartoon
Qui se taperait une mousse tranquille au fond du saloon
Yeeeah!
Moi qui imaginais Dieu en dehors de tout ça
Mais quelle furie s'est envoyé, militaire brandissant sa croix
Toute une armée bénie par le seigneur
Ca vous libère un peuple opprimé en moins d'un quart d'heure
Comme un scud, sponsorisé par une église
Qui enverrait ses prières, pendant que le général vise Yeeeah!
Moi qui attendais des grandes prouesses technologiques
Des frappes chirurgicales, des infirmières en balistique
Ce qu'il doit falloir être tête en l'air
Pour buter ses propres hélicoptères
Comme un bidasse qui se prendrait pour Stallone
Et qui se prendrait en public la tête un peu dans tous les pylônes
Yeeeah!
Moi qui attendais avec impatience leur nouveaux scénario
Le pop-corn de l'année, un mélange Robocop et Rambo
Avec bien sur un p'tit brin d'exotisme
Une happy end en plein patriotisme
Mais il parait que Hollywood s'est fait doublé
Leur président leur a déjà piqué l'idée
Comme une blague qui ferait le tour du monde
On la raconte à ses enfants et on l'emporte dans sa tombe
Yeeeah!
Monsieur Bibendum
2003
Tout le monde cherche,
un ptit coin d'paradis
qu'on ai un gros derche
ou un tout rikiki.
On l'a pas choisit cela dit,
il faut faire avec.
Ouai c'est ce que dit mon voisin,
qu'est pas un beau mec.
Et son nom c'est…
{Refrain 1:}
Monsieur Bibendum,
il est vraiment énorme.
Monsieur Bibendum,
il est pas dans les normes.
Ses 110kgs soyez sûrs,
C'est pas du mac do.
Plutôt épicurien
qu'autre chose.
Voilà son crédeau.
Son nom c'est…
{Refrain 2:}
Monsieur Bibendum,
c'est un sacré bonhomme.
Monsieur Bibendum,
le bonheur en personne.
Il en a plus qu'assez,
de feuilleter les magasines
qui voudraient l'faire complexer
sur la beauté masculine.
J'ai pas l'temps d'm'apitoyer
Sur mon nez tordu
ni sur celui qui rit
à le vue d'mon gros cul,
j'promène ma bedaine
et quoi qu'il advienne,
elle plait à ma femme
et ça c'est bien ma veine!
Mais comment assumer,
dans un monde si parfait,
son petit pet de travers
Oh mon dieu
Quelle affaire!
Tout le monde cherche
Un ptit coin d'paradis
et si yen a une qui a du flair,
à mon avis c'est bien lui
son nom c'est…
{au Refrain 1}
Ses 110kgs, soyez-sûrs
qu'ça freine pas sa libido.
Si vous saviez l'bruit qu'sa femme fait
quand elle grimpe au rideau.
{au Refrain 2}
Paris
Faut qu'ils s'activent
Pour qu'on qu'on qu'on s'cultive
Paris! lieu de culture et de vie
Ville lumière que tout le monde nous envie
Vise un peu le prix de ta sortie
Sûr que c'est pas les banlieues qui s'cultivent à Paris
Paris! lieu de culture et de vie
Deux cents balles le concert et trente le demi.
Si tu veux moins cher, reste devant l'Juste Prix
Tu pourras te distraire et passer ton ennui
Paris! lieu de culte et de pognon
Où tous les bons artistes viennent vivre leurs ambitions
On aligne les fûts de bière on oublie les cachetons
Y a tellement d'monde derrière qu'il faut jouer de toutes façons
Paris! lieu mythique de la musique
Trois cents salles de concert, deux millions d'gens pour le public
Avec ça y a de de quoi faire dans l'arnaque artistique
Et les artistes se laissent faire, j'te parle même pas du public
Faut qu'ils s'activent
Pour qu'on qu'on qu'on s'cultive
Oh Paris! Et toutes ses boîtes de nuit
Tout l'monde rêve d'y aller au moins une fois dans sa vie
Danser sous la terre sur les nouvelle technologies
Et casquer la bouteille pour épater les amis
Paris! Avec ses discothèques où on t'mate à l'entrée
Des pieds jusqu'à la tête
T'as interêt à avoir d'l'a monnaie si t'as la tête du métèque
Conseil si tu viens d'la cité ne viens pas en baskets
Faut qu'ils s'activent
Pour qu'on qu'on qu'on s'cultive
Paris! Et ses nombreux cinémas
Ecrans géants Dolby et tout l'tralala
Quand tu vois l'prix du yébi tu comprends mieux pourquoi
Nagui et ses amis font un audimat comme ça!
Paris! Et sa superbe mairie qui n'entendra jamais
Tout c'que j'viens d'vous chanter
Tibéri et Chirac, son vieil ami
Sont occupés à de biens vastes projets
Faut qu'ils s'activent
Pour qu'on qu'on qu'on s'cultive
Pas pareil
C'est pas qu'on s'sente différents
Ou bien qu'on juge la vie
Mais qu'est-ce qu'on s'sent loin des gens
Quand on survole la ville sur son tapis
Et rire des gueules de déterrés
Au fond du métro parisien
Mais nous c'est pas pareil
On est crevé quand on s'lève le matin
Au prolo qui s'énerve
Accroché à sa voiture à crédit
A chaque feu rouge qui traîne
Dans les embouteillages de sa vie
A la fine rayure
Sur la carrosserie de sa connerie
Si chère si sacrée et si dure
Que sa femme à côté se plie
Sa femme qui fait marcher
A elle seule tout le télé-achat
Les feux d'l'amour
Ou les navets de Foucault
D'Voici à Gala
À croire qu'ça les arrange
De laisser s'agglutiner les cons
Ça f'ra d'l'abruti pour demain
D'la chasse d'la pêche des traditions
C'est pas qu'on s'sente différent
Quoique des fois un peu si
On comprend pas bien les gens
Alors on s'exclut de la partie
Un sentiment bizarre
Que le monde est peuplé de crétins
Mais nous c'est pas pareil
On dit pas qu'on regarde TF1
Mais nous c'est pas pareil…
Alors où est cachée
La fine crème du genre humain
Qui vote son Le Pen au mois de mai
Qui rêve de Heider pour demain
Qui voudrait faire la peau
A tous les grilleurs de priorité
Ou qui paye 100 euros pour voir la Dion
Ou Hallyday bourré
A l'idée qu'on se fait
Du monde et de ses aléas
On est toujours le con de quelqu'un
Mais mon voisin le sait pas
Alors quand il hurle au silence
Je monte le son rien que pour lui
Vive les beaufs et vive la France
J'assume ma connerie même la nuit
C'est pas qu'on s'sente différents
Ou bien qu'on juge la vie
Mais qu'est-ce qu'on s'sent loin des gens
Dès qu'ils donnent tous ensemble leur avis
Mais nous c'est pas pareil
Son avis on le garde pour soi
Paraît qu'on est tous un peu con
Dès qu'on est un peu plus de trois
Plus on en fait
Comment fait-il diable pour y arriver
Entre la fac, le boulot, les amis, les soirées et la foncedé?
Esprit porté sur tout et pourtant sans cesse occupé
Mais plus on en fait, plus on en fait
S'ouvrir, découvrir un jour ce que tu peux
Le champ de ton action, si tu le veux
Est-ce que tu en feras de ton esprit et de tes bras?
Et plus on en fait, plus on en fait.
Mais Dieu qu'il est bon de se laisser aller
Moins on en fait, moins on en fait
Jouissante paresse c'est dur de décoller
Moins on en fait, moins on en fait
Qui manipule aisément des montagnes de billets
Saura sans crainte sans difficulté les faire multiplier
Et la pensée qui sauve dans les milieux de la fortune
C'est plus on a d'thune, plus on a d'thune
C'est dur à croire difficile de s'imaginer
Un spermato fortuné se fait un ovule boursier
Belle progéniture et belle giclée de monnaie
Et plus on a d'thune, plus on a d'thune
Et pas de chance pour tous les mômes de la galère
Moins on a d'thune, moins on a d'thune
Plus on serre la ceinture plus on en chie et plus c'est cher
Moins on a d'thune, moins on a d'thune
Tu es résigné… prostré
La France douce France a toujours été bien dotée
Par cet esprit occidental qui fait son hospitalité
Vieille depuis des années la maison veut se protéger
Et plus t'es français, plus t'es français
C'est dur ma foi de se sentir français malgré soi
De se sentir citoyen parce qu'un sans papier ne l'est pas
Bref si on oubliait l'immigration au fond du fossé
Et plus t'es français, plus t'es français
Petit peuple de France carton rouge attention
Plus on est con, plus on est con
Plus on ferme ses yeux son cœur son âme et sa maison
Et plus on est con, plus on est con
Et résigné… prostré…
Ça sert à quoi mon gars de chanter ça?
Tu veux changer le monde et les étoiles sont avec toi c'est ça?
Ça sert à quoi mon gars de chanter ça?
Tu veux changer le monde et les étoiles sont avec toi c'est ça?
Pauvre gars!
Mais plus on y croit, plus on y croit
Une goutte d'eau l'océan une scène aux aguets
Si tu voyais, si tu voyais
Le long chemin des mots qui se laissent emporter
Si tu voyais si tu les voyais
S'envoler…
Et même si c'est pas ça si on est pas content
Plus on attend plus on attend
On s'consolera la vie en f'sant rire nos amis
Plus on en rit, plus on en rit
Alors… ri-go-lez!
Pompafric
2003
Ouh ouh, ouh oué ouh {x2}
{Refrain:}
J'ai toujours eut,
de l'admiration pour vous.
J'ai toujours sût,
que vous seriez avec nous.
Je vous emmène,
dans nos nouvelles colonies
à l'africaine.
Aux prédateurs tentaculaires,
Aux boulimies monopolistes,
Aux technocrates mercenaires,
quand la finance à ses artistes.
Aux terrains de jeux au soleil,
Aux chaises longues pour politiques,
Bolor et Bouygues,
Vivendi, Elf,
se servent sur la pompafric.
Bolopoly, bolo réseau,
bolo et voyage au Congo
boloré crée son arsenal,
rejoint la cour du Général!
Bolocratie, bolo la pieuvre
regarde les devises qui pleuvent.
Quand Bolo se roule un tarpé,
il ouvre une usine OCB!
{au Refrain}
Ouh ouh, ouh oué ouh {x5}
Mitérant était mon papa,
j'pars en colo en Angola,
je connais tous les moniteurs,
richissimes archi corrupteurs.
Y'a des armées désœuvrées,
qui, méritent qu'on leur tienne compagnie.
Nous on fait la guerre en musique,
on fait chanter la République.
France / Afrique
l'immaculée, intérêt, pet trop meurtriers.
Pendant que l'Angola se viole,
nous on fait l'amour dans l'pétrole.
Guinée, Tongo, Bisso, Biafra,
On est mouillés jusqu'au Ruanda,
on a dopé vos dictateurs.
Vous voyez qu'la France à du cœur!!!
{au Refrain}
Si on écoulait notre vache folle,
sur le marché du Nigeria,
à deux francs le kilo
c'est du bol!
J'pourrais partir aux Bahamas,
mon banquier me trouve un peu pâle,
mon compte à besoin de soleil,
faut que je trouve un paradis fiscal
où me détendre les orteils.
Paradis, refuge planétaire,
pour porte-feuille de mercenaire,
pour autre pilleur de l'Afrique
ou pour fumiers démocratiques.
Elles ont belles gueule nos colonies,
Bizarre Elf c'est fait griller.
Il faut balancer la politique africaine de l'Elysée!!
{au Refrain}
Pour un flirte avec la crise
Elle est plus forte que toi la crise!
Usée, laminée la populace se hisse
On est lourd de cernes mais la foule se glisse
Dans un couloir de métro
Les yeux rivés sur l'aiguille à regarder
passer le temps
Qui se faufile comme une anguille
Et ne cesse
De te mettre dans le vent…
Tu finiras cul et chemise
Dans ton flirt avec la crise! {2x}
Abattu et crevé, le dos courbé par ton horaire
Tu ne sais plus quoi faire pour te distraire
Grincement du métro le train est à l'approche
C'est le mouvement de foule
Qui te noie comme la houle
Tu cours sans y penser le temps t'est compté
Chaque minute de gagner est comme un chèque
Bien encaissé!
Tu finiras par lâcher prise
Dans ton flirt avec la crise! {2x}
Envolé d'un courant d'air
Ecrasé la gueule par terre
On est toujours à bout de souffle
A bout de nerfs
Dans sa multinationale blindée mondialisée
L'homme actif de nos tendres années
C'est le technocrate de son métier
Qui a écrasé ses millions de partenaires
Qui a écrasé nos vendeurs de réverbères
Qui fait du gringue à sa secrétaire
Et qui se retient pendant la prière…
Qui pratiquera son art de la maîtrise
Comment profiter de la crise
Comment profiter des petites entreprises
Dans son flirt avec la crise
Elle est plus forte que toi la crise…
Regardez-les
Regardez-les se disputer leur place à l'Elysée!
Regardez-les se faire emprisonner au lieu de nous gouverner!
Regardez-les se dénoncer, cracher sur leurs alliés!
Regardez-les! Ayez pitié car les hommes politiques sont à chier!
Si je viens te parler en raggamuffin
C'est pas pour imposer de nouvelles doctrines
Même si infimes sont les lois qui t'oppriment
Y aura toujours un pourri pour t'enfoncer dans l'abîme
Abîmés sont les peuples de cette terre si fragile
En argile sont les enfants qui subissent la famine
Tristes! Sont les parents qui voient que l'or et l'argent
Est un met savouré par quelques poignes de truands
Regardez-les se flinguer pour contrôler leurs quartiers!
Regardez-les amasser les billets grâce
aux drogues qu'on n'veut pas légaliser!!!
Regardez hé! Leur BMW payée avec la dernière OD!
Regardez-les se faire mousser
Bien maquillés quand ils passent à la télé!
Si le ragga revient une deuxième fois
C'est juste pour t'expliquer ce qu'est la mafia
C'est une petite poignée d'états dans l'état
Qui contournent sans difficulté les 3/4 des lois
Hé toi le p'tit rasta qui bosse comme un rat
Rien qu'en payant ton loyer tu les enrichis déjà
Triste promiscuité entre mafia et état
Dure réalité de voir que ça ne change pas
Regardez-vous et comprenez que c'est
Grâce à vous qu'ils peuvent manger!
Regardez nous et rigolez
Car c'est ensemble qu'on va s'envoler!
Regardez tout! Et profitez, des amis,
de la vie et des années!
Et laissons ces fous s'exterminer,
buvons un coup à leur vanité!!
Si le muffin ragga revient une dernière fois
C'est juste pour énerver ceux qu'aiment pas cette chanson là
Y a que la vérité qui blesse toute la populace sait ça
T'as plus qu'à serrer les fesses Ganja Poué t'expliquera
T'expliqueras qu't'es pas mieux que moi
Qu'un d'ces paumés des cités
Qui arrachent le sac d'une vielle dame pour aller se fixer
Rêve de rose
Paroles: Miro. Musique: Miro 2003 "En plein vol"
J'avais un rêve
D'être un homme vert
Planer sur la terre
Adam et Ève
Étaient mes amis
Et moi j'étais la pomme
Évidemment ça n'était qu'un rêve
Un rêve où personne ne mentait
Le fruit défendu c'était moi
Caché par les feuilles je rêvais
Rêve de rose en bleu
Rêve de bleu en vert
Y avait une rose qui m'regardait
Avec l'envie de plaire
Elle me disait que j'étais beau
Et moi je rougissais
Ca m'a fait tomber sur les feuilles
Quand j'ai vu l'homme avec ses tenailles
Chapeau de paille et mains de fer
Il a coupé ma bien aimée
Rêve de rose en bleu
Rêve de bleu en vert
Rêve, rêve, rêve, je rêve de rose
Rose, rose, rose, je rêve de vie
La pierre et le ciment, c'est pas grand chose
Où sont passées nos leçons de choses d'antan?
Et j'ai cherché bien longtemps
Prévenu toute la forêt
Et j'ai cherché bien longtemps
Prévenu tout mes amis
Le réveil, le réveil brutal
J'avais un rêve
D'être un homme vert
Planer sur la terre
Adam et Ève
Étaient mes amis
Et moi j'étais la pomme
Évidemment ça n'était qu'un rêve
Un rêve où personne ne mentait
Le fruit défendu c'était moi
Caché par les feuilles je rêvais
Je rêvais, je rêvais, je rêvais…
Évidemment ça n'était qu'un rêve
Un rêve où personne ne mentait
Le fruit défendu, c'était moi
Caché par les feuilles je rêvais
Salut ô
Salut ô peuple opprimé,
cessez de vous tracasser
Regardez nous vous comprendrez
qu'il y a mieux à faire
Nous sommes de braves gens,
moitié morts, moitié vivants
On entretient tout bonnement
les flammes de notre enfer
Nous sommes de braves gens,
on bosse pour peu d'argent
On vit tout simplement
les ordres des dirigeants
RMI, emploi à mi-temps
nourrissent pas nos enfants
Mais on n'a pas le temps de gueuler,
on cherche un appartement
Salut ô mes frères, cessez de vous en faire
J'suis un bon vieux prolétaires,
j'bosse chez Air Inter
J'ai p't'être pas un gros salaire,
mais j'ai acheté une Chrisler
Vous voyez bien qu'on peut vivre heureux
sur la terre
Salut ô mes pères
Ceux qu'on exploitaient naguère
Vous avez une petite retraite
Alors y a pas de quoi s'en faire
La vie n'a pas toujours été une fête
vous avez vécu comme vos pères
Menés aux doigts et à la baguette par ceux
qu'on appelle les gens honnêtes
Nous sommes de braves gens,
on en veut à la jeunesse
De vouloir voter blanc,
de n'pas être tenue en laisse
Après tout pourquoi nos enfants
connaîtraient l'allégresse
Alors que nous et nos parents
nous n'avons connu que le stress
Nous sommes de braves gens,
on ne peut rien nous reprocher
On agit assis en gueulant devant la télé
On signe un chèque de temps en temps
Pour l'humanité
Et on finance l'armement quand
on achète à bouffer
Salut à toutes les mères
qui sont libres maintenant
De dire à leur compère
qu'il est con, qu'il est chiant
Mais qui préfèrent se taire
pour l'amour de leur enfant
Qui plus bas que terre
Fait sa crise d'adolescent
Nous sommes de braves gens,
on est libre de décider
De la vie de nos enfants,
des gens qui peuvent nous aimer
La vie pour nous c'est passionnant,
elle consiste à perpétuer
La tradition qui depuis l'aube des temps
Fait de nous des braves gens
Serre-moi
2003
Embrasse moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je depunaiser tes ailes?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brulant
Te supplier de me revenir et tout faire
ô tout pour te voir partir et viens!
Emmene moi là bas
Donne moi la main
Que je ne la prenne pas
Ecorche mes ailes
Envole moi
Et laisse toi tranquille a la fois
Mille fois entrelassons nous
Et lassons nous meme en dessous
Serre moi encore serre moi
Jusqu'a etouffer de toi
Il y a des salauds
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui n'savent plus trop
D'ou l'amour tire son charme
Papillons de fleurs en fleurs
D'amour en amour de coeur
Ce qui n'ont qu'une etoile
Ou ceux qui brulent leur voiles
J'aime tes larmes quand tu aime
Ta sueur le sang, rendons nous amants
Qui se passionne, qui se saigne
J'aime quand mon ecorché est vivant
Je ne donne pas long feu
A nos tragédies, à nos adieux
Reviens moi, reviens moi
Tu partira mieux comme ça
A force de se tordre,
On en finirai par se mordre
A quoi bon se reconstruire,
Quand on est adepte du pire
Malgré nous, Malgré nous,
A quoi bon se sentir plus grand
Que nos, deux grains de folie dans le vent
deux ames brulantes deux enfants
Il y a des salauds
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui n'savent plus trop
D'ou l'amour tire son charme
des Papillons de fleurs en fleurs
D'amour en amour de coeur
Ce qui n'ont qu'une etoile
Ou ceux qui brulent leur voiles
Embrasse moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je depunaiser tes ailes?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brulant
Te supplier de me revenir et tout faire
Pour te voir partir et viens!
Emmene moi là bas
Donne moi la main
Que je ne la prenne pas
Ecorche mes ailes
Envole moi
Et laisse toi tranquille a la fois
Mille fois entrelassons nous
Elassons nous meme en dessous
Serre moi encore serre moi
Jusqu'a etouffer de toi {x2}
Serre moi encore serre moi
Si la vie m'a mis là
2003
Samuel, et Jonas,
ont quitté le pays.
Fatima et Marie,
ont sacrifié leur vie.
Parce qu'ils ont voulu,
s'en remettre à demain.
Dessiner l'avenir le brandir de leurs mains.
Continuez la mémoire héritée des ancêtres,
pour qu'on ne voit jamais sa terre… disparaître.
Cette terre… poussière… fortune du manant
la monnaie des colons,
la fierté de l'Orient.
Si la vie m'a mis là,
c'est qu'elle doit avoir ma peau!
Cette terre déserte,
qui baigna dans le sang.
Lorsque les Blancs entrèrent
au grès des quatre vents.
Cette terre défendue,
maintes et maintes fois reprise,
que nos pères ont tenue,
quand le monde lâchait prise.
{Refrain:}
Si la vie m'a mis là,
c'est qu'elle doit vouloir ma peau! (inch Allah)
Si la vie m'a mis là,
c'est qu'elle doit avoir ma peau!
Quand les jets de nos pierres,
face aux canons des chars,
étaient murs de poussière
nous privant de victoire.
Un peuple délogé,
isolé de son sol,
qui voudra rattraper
l'histoire en son envol.
Ici, la vie, la mort, ont le même visage
Et l'avenir se dessine entre ruines et carnage.
Que les pages du Coran,
explosent de lumière.
Je vous implore, Allah,
ils ont volé ma terre.
{au Refrain}
Je vous envoie l'espoir,
inondé de louanges.
Ils voient en vous démon,
je vous sais être un ange.
Nourri par les prophètes,
les plus impitoyables,
qui gravent sur nos cœur,
les cendres du diable.
Moi, qui n'ai que ma vie
à offrir en cadeau,
je ferai de mon âme,
le plus grand des oiseaux.
Pousser par le soleil,
(libérant l'horizon)
j'userai de ma vie,
comme l'un de leurs canons.
{au Refrain}
Complainte de nos femmes,
espoir d'enfant martyrs,
qui jettent dans les flammes des lambeaux d'avenir.
Blessures… trop profondes,
pour être pansées,
comme un appel au monde
ou à la liberté.
Regarde de sa main
ce que l'enfant dessine {x5}
le monde de demain
avec la Palestine.
Si la vie m'a mis la c'est qu'elle doit avoir ma peau.
Sortez-les
2003
Donnez nous des jeux
Les plus malsains, oh oui j'en veux
Allez enfermez-les, enfermez-les
Jusqu'à c'qu'ils ne puissent plus respirer
Qu'on les voit mourir
Ejectés lynchés pour le pire
La cage au milieu du salon
Aime à voir les fauves tourner en rond
Et se déchiqu'ter pour juste une poignée de fric
Rentrer dans le moule de l'Amérique
Allez saignez vous donc en musique
Donnez-nous du lisse
De la guimauve etdu réglisse
Donnez de l'image à bouffer
Pré-mâchée et pré-digérée
Donnez-nous du vice
Surgelez nos vieilles idées
Vive mon frigo vive ma télé
Il est plus vide qu'elle est blindée
{Refrain:}
Sortez-les sortez-les sortez-les poubelles!
Sortez les ordures télévisuelles!
Sans télé sans télé sans télé!
Oh ciel!
Oh non je suis accro!
Elatez les maille
Montrez qu'y a qu'la tune qui vaille
Noyez-nous de publicités
Engraissez-nous jusqu'à éclater
Mettez-nous les nerfs
Etalez les femmes et lerus chairs
Blindées des plus beaux apparats
Excitez-nous excitez nous plus que ça
Amenez vos sponsors
A tout bout de champ ça pue la mort
Gerbez nos envies nos désirs
Empêchez-nous empêchez-nous de partir
Donnez-nous du vice
Bouchez les escaliers de service
Allez séquestrez nos esprits
Et souriez tout est permis
Tirez vers le bas
ma télévision adore ça
Et tous les meubles en sont jaloux
Même mon chiotte ne est devenu fou
{au Refrain}
Donnez-nous du pire
Réservez-vous pour l'avenir
Conservez votre mauvais goût
Pour les jours où vous s'rez à bout
Donnez-nous du pire
Passez notre envie de réfléchir
A coup de concepts débilissimes
Allez crachez-nous vos millésimes
Donnez-nous des cons
Servez les cockés ou bien ronds
C'est le zoo des animateurs
Leur donnez pas d'bouffe c'est pas l'heure
C'est l'heure de sourire
Servir d'la niaiserie à mourir
A nous goinfrer à nous gaver
C'est pour nous
C'est pour nous divertir
Donnez-nous d'la meuf
Décolorez-les en jaune d'oeuf
Allez souriez-moi souriez-moi
Et faites gicler vos proies
{au Refrain}
Donnez-nous des stars
De celles qui crachent dans leur bavoir
Et filmez leurs fêtes minables
Au fin fond de leur bac à sable
Et lâchez vos bombes
De celles qui sont nauséabondes
Inondez nos vies nos foyers
Vous êtes si présents qu'on est teubé
{au Refrain}
Suprématie
Sourire morbide à t'en faire mal au bide
Regard livide vers le haut de cette pyramide
Épier envier c'est ce que tu fais
Toi aussi toi aussi tu aimerais bien y monter
Sourire caché par une vie bien montée
Argent succès richesse à volonté
Emploi du temps bien programmé
Impossible d'échapper aux mondanités
{Refrain:}
Suprématie ce n'est pas une vie
C'est juste un rêve que tu fournis
Je connais ton malheur j'en suis une infime partie
Vas-y pleure je sais que tu en as envie
Nous sommes en vie
Et toi qui es en-bas t'es pas si mal que ça
Car celui qui est en haut ne te vois pas
Ta vie tu la mèneras où tu voudras
Lui, même son argent ne la changera pas!
Condamné par cette société médiatisée
Ton rang social t'oblige à ne plus penser
Ce que tu dis n'est pas ce que tu fais
Je sais ce qu'il te manque c'est la vérité!
{au Refrain}
N'envie pas, ne cherche pas la ressemblance à ces gens là
Les arbres, les fleurs valent bien mieux que ça
Une vie meilleure pour des gens comme toi
Correspond à la mort de tous ces rois
Fusillés, fusillés…
Fusillés, opprimés tous les peuples l'ont été
Par ces beaux personnages et leurs belles idées
Tes pleurs, tes envies, y ont-ils pensées?
Si tu étais comme eux qu'est-ce-que tu ferais
Si tu veux savoir ce que peut être une vie
Ne prend pas le chemin qu'ils ont suivi
La concordance du corps et de l'esprit
C'est de suivre enfin ce que ton cœur te dit
Le respect et l'argent du pouvoir ascendant
Ont conduit tes mains à se couvrir de sang
La vie tu la supprimes à des milliards de gens
Mais ce qui me rassure c'est que tu es dedans!
Ce qui me rassure c'est que tu es dedans! {3x}
Ta réalité
Tu peux naître au bon endroit
Avec une mère qui t'aime, tun père qui est là
Une famille entière autour de toi
Un amour sincère pour guider tes pas
Tu peux naître orphelin
Dans un endroit synonyme de rien
Avec un quignon de pain pour destin
Et en horreur le genre humain
{Refrain:}
Mais ce que tu fais
C'est ta réalité
Ce que tu fais
C'est ta réalité
Tu peux être soudanais
Entre la charia et l'armée
Voir ton avenir enchaîné
Ce système que tu hais
Alors tu vis ta vie d'un trait
Sans savoir qui tu es
Avec pour seul fait ta misère et ta mosquée
Tu peux être soudanais
Entre la charia et l'armée
Être prêt à prendre des coups de fouet
Parce que tes dreadlocks ont poussés
Te boire une rebié t'évader à danser
En sachant que ce que tu fais pourrait t'emprisonner
{au Refrain}
Tu peux vivre un cité pourrie
Avec ton pitt et tes amis
Ton hall, ta 86, ton teushi
Et la police comme seule ennemie
Tu peux vivre un cité pourrie
Avec ton week-end comme seul ami
Ces deux jours sacrés pour une autre vie
Prendre le temps de bouger trouver tes envies
Tu peux tabasser tes gosses entre ta femme et ton divorce
Tu peux trouver la vie si féroce qu'alors tu baignes tu passes en force
Tu peux ne pas faire d'enfants
Te dire qu'être père ça prends du temps
Revoir ta vie d'adolescent
Et pas refaire ce qu'ont fait tes parents
{au Refrain}
Tu peux choisir la musique
Avoir un père directeur artistique
Connaître Senti et ses indics
Qui feront de toi une star académique
Tu peux choisir la musique
Pour avancer pour que ça communique
Prendre en chemin le monde artistique
Pour lui garder sa fierté mystique
{au Refrain}
Toi et moi
2008
Ce matin, 3000 licenciés, grève des sapeurs pompiers,
Embouteillage et pollution pour Paris agglomération.
Ce matin, l'Abbé Pierre est mort, on l'enterre sur TF1,
2 clochards retrouvés morts près du canal St Martin.
Ce matin, le CAC va de l'avant, 2 soldats de moins pour l'occident,
10 civiles de tués à Bagdad dans les bras sanglants des Giads.
Toi et moi, dans tout ça, on n'apparaît pas,
On se contente d'être là, on s'aime et puis voilà on s'aime.
Ce matin, menace de grippe aviaire, trop de fascisme en Bavière,
L'Iran travaille au nucléaire et Areva squatte le Niger.
Ce matin, rapport sur le climat, il ne survivrait que les rats,
Fonte des glaces en Alaska et grosses chaleurs en Angola.
Toi et moi, dans tout ça, on n'apparaît pas,
On se contente d'être là, on s'aime et puis voilà on s'aime.
Toi et moi dans le temps, au milieu de nos enfants,
Plus personne, plus de gens,
Plus de vent, on s'aime
Ce matin
Ce matin, pendaison de Saddam, l'ONU crie au scandale,
Le Tibet se meurt sous les balles, d'une Chine qui fait son capital.
Toi et moi, dans tout ça, on n'apparaît pas,
On se contente d'être là, on s'aime et puis voilà on s'aime.
Toi et moi dans le temps, au milieu de nos enfants,
Plus personne, plus de gens,
Plus de vent, on s'aime
Ce matin, il fait presque beau, ça tombe bien je me suis levé tôt
Avec le coq et les oiseaux sans journaux et sans météo.
Ce matin, j'attaque un autre jour,
Avec toi mon amour cette journée durera toujours
On n'en fera jamais le tour
Toi et moi, dans tout ça, on n'apparaît pas,
On se contente d'être là, on s'aime et puis voilà on s'aime.
Toi et moi dans le temps, au milieu de nos enfants,
Plus personne, plus de gens,
Plus de vent, on s'aime.
Un homme qui aime les femmes
Sur sa gondole de Venise, Manu se laisse glisser au fil de l'eau…
Le long des canaux, il cherche sa mie…
Il l'aperçoit, le long de la rue embrumée…
Il s'approche de son oreille pour lui susurrer
Des mots d'amour… écoute Baby…
Les hommes et les femmes et les femmes et les hommes et…
Respect!!
Moi je comprends, moi je comprend,
Qu'on puisse se laisser aller dans des délires improvisés
Ceux qui vous mènent dans des endroits une déesse entre les bras
Quand c'est qui vous prend la main vous embarque jusqu'au matin
Faudra fournir quelques efforts elle va faire visiter son corps
Un homme qui aime les femmes on appelle ça…
Un femme qui aime les hommes on appelle ça…
Un homme qui aime les femmes on appelle ça…
Un femme qui aime les hommes on appelle ça (aie aie aie)
Ouverte à toute proposition offerte sans carte et sans bifton,
Elle va t'faire découvrir l'amour sans majuscules et sans détour,
Aucun problème pour après: tu la prends, tu disparais
Pas de temps pour la love story elle aime juste être dans ton lit
{Refrain:}
Un homme qui aime les femmes on appelle ça un Don Juan,
Une femme qui aime les hommes on appelle ça comment? {2x}
Si tu la suis, si tu la suis…
Tu va t'retrouver comme une mouche emprisonner dans de la cire
Si tu te noies dans l'émail de son filet, de son sourire
Elle va te déchirer ton benne elle va te dépouiller ton cœur
Si tu lui murmure un "je t'aime" tu nourriras ton malheur
Son malheur, ton malheur, son malheur, son lot de malheur…
{instrumental guitare}
Quand la belle t'auras lâché sur le bitume du trottoir
Je viendrais te récupérer, des griffes noires de ton cafard,
Sur le parapet d'un pont, "tirilipinpon", on restera entre potes,
Je te chanterais mes chansons…
Les femmes c'est toutes des…
{au Refrain}
Les femmes et les hommes et les hommes et les femmes…
Une femme qui aime les hommes.
Une femme qui aime les hommes est avant tout une femme!
Yakamoneye
Qu'est ce qu'il faut faire?
Mais qu'est ce qu'il faut faire?
Mais qu'est ce qu'on peut faire?
Mais qu'est ce qu'il faut faire?
Mais qu'est ce qu'on peut faire?
Mais qu'est ce qu'il faut faire?
Qu'est ce qu'il faut faire pour court-circuiter?
Qu'est ce qu'il faut faire pour court-circuiter lord?
Qu'est ce qu'il faut faire pour court-circuiter lord?
Qu'est ce qu'on peut faire pour court-circuiter lord?
Qu'est ce qu'il faut faire pour court-circuiter?
Que faire pour court-circuiter la conspiration,
Qui fait que comme d'habitude je vis au fil des saisons?
Filin tendu, en vue, que mes rêves soient illusions?
J'les volerait bien pour de bon vos montages de millions,
Mais bon, y a bien ma bagnole et mon chien,
Le biberon du bébé, l'baysiter qui vient demain,
La bouffe, le loyer, la banque à rembourser,
Babylone ma bien aimée c'est pour toi que je vais bosser.
Mais bon, y a bien cette chose que j'ai en moi,
Tu ne peux pas la toucher, y a que moi qui la vois,
Vision virtuelle venant, des vent les plus lointains,
Je suis vivant et en rêvant je vois la vie comme elle vient.
Le rêve commence… Le rêve commence…
Le rêve commence… Le rêve commence…
Le rêve commence, je m'en vais vite et bien
Pas de volant: les virages négocient bien
Bien voilà que maintenant, un voilier me prend!
Et c'est toutes voiles dans le vent que je voyage a présent
Je n'ai pas vu de violence, tu as eu de la chance
Je n'ai pas vu de violence, sûrement pas en France
Je n'ai pas vu de violence, tu as eu de la chance
Je n'ai pas vu de violence, danse danse danse
Je n'ai pas vu de violence, de voiture de ville,
Et c'est en France que je poursuis mon exil,
Je vis, je vois, j'oublie les imbéciles,
Et c'est là qu'au loin j'aperçois une île… Yes!
Très vite je m'approche, sur l'eau je ricoche,
Et pof! J'atterris devant le sourire d'un mioche,
Dans sa main un morceau de brioche,
A côté de lui un chien qui renifle ses poches.
Ici tout est bien, quand même mieux qu'au cinoche,
L'air qu'on respire est sain personne ne roule en Porsche,
On est chez quelqu'un que je sais apprécier,
Il est dans mes rêves depuis des dizaines d'années.
On est chez mon frère, celui qui jamais nous envie,
{Refrain:}
Celui qui aime la terre, l'eau, qui a les enfants pour amis,
Lui il sait se taire, on écoute ce qu'il dit,
Car jamais, jamais, jamais de sa bouche n'apparaît le mépris.
L'humour est son petit frère, l'amour son aîné,
Son nom représente la terre: il s'appelle Yakamoneye!
Chez Yakamoneye, nan nan, y a pas de monnaie,
Y a pas barbelés, pour t'empêcher d'entrer,
Y a pas mal de mouflets, chez Yakamoneye,
Un peu de sinsé, beaucoup de liberté!
Quand est-ce qu'on va manger, mais qu'est ce qu'on va planter,
Y a pas de quoi s'inquiéter, nan nan! chez Yakamoneye
Y a pas de monnaie (barbelé) chez Yakamoneye
Y a pas mal de mouflets, et c'est bien les mouflets
Je rêve… Je rêve… Oh oui, je rêve, je fais que ça,
mon frère, tu voies.
Je rêve… Je rêve… Je rêve… Je rêve…
Je rêve… Je rêve… Je rêve… Emmène nous avec toi!
Je rêve, oh oui mon frère, ça vaut tous mes mois de salaire,
Ma couette c'est le repère où je mène une vie pépère.
J' libère le monde amère, et même si je reste fière,
J'aurais du mal à refaire tout ce qu'il va de travers,
Alors j'traverse les océans, pour trouver ce monde d'enfants,
Fonçant comme un dément vers ces gens plus cléments,
J'y reste quelques temps, tant que je peux y rester,
Et quand le réveil sonne j'ai l'énergie pour lutter.
Car j'ai été chez mon frère, celui qui jamais nous envie,
{au Refrain}
{en canon:}
Que faire que faire… pour court-circuiter
Je rêve… Je rêve… Faut rêver tu vois je rêve…
Je rêve, oh oui mon frère, ça vaut tous mes mois de salaire,
Ma couette c'est le repère où je mène une vie pépère.
J' libère le monde amère, même si je reste fière,
J'aurais du mal à refaire tout ce qu'il va de travers,
Alors j'traverse les océans, pour trouver ce monde d'enfants,
Fonçant comme un dément vers ces gens plus cléments,
J'y reste quelques temps, tant que je peux y rester,
Et quand le réveil sonne j'ai l'énergie pour lutter.
Car j'ai été chez mon frère, celui qui jamais nous envie,
{au Refrain}
Chez Yakamoneye… Chez Yakamoneye…